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La voie du vide ...

La voie du vide ...
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La voie du vide ...
21 août 2006

F.I.N

elfffeSolitude.
Avec le temps, elle est devenue une allier. Elle comble virtuellement les vides, les gouffres devrais-je dire, de ma vie banale, ininteressante, désespérément vide de sens.
Fidèle, elle était là hier, elle est là aujourd'hui et sera toujours là demain. Il y a des jours où je la maudie. Et d'autres où je l'aime.
MA vie est ... désertique. Oui, je pense que c'est le mot approprié. Pourtant des dizaines de gens gravitent autour de moi. Mais jamais, où que trés rarement, je leur permets de m'approcher. Je me déteste pour ça. Depuis l'enfance, on m'a appris à étouffer mes larmes et à serrer les dents trés fort quand un événement, une parole, un acte ou même une personne vient me briser le coeur. Rien ne doit être vu. Rien ne doit être su. Alors quand quelqu'un s'approche de moi, plutôt que d'apprécier le contact, je me méfie et bien souvent le fuis. Je suis nulle.
Je vais arrêter ce blog. Personne ne me lit, personne, même pas ici. Alors pourquoi continuer ?

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18 août 2006

Océan de sagesse...

dalai_lama

Dalaï Lama signifie "Océan de sagesse". J'ai trouvé un livre audio intitulé " l'art du bonheur", CD contenant une traduction d'un longue conversation entre le Dalaï Lama et Howard Cutler, un psychiatre. C'est étonnant comme le Dalaï Lama maitrise la nature humaine. Bien plus qu'un grand guide spirituel, bien plus qu'un philosophe de renom, il est HUMAIN.
C'est si rare de nos jours d'avoir le privilège d'entendre des paroles si pleines de sens et si profondes. En l'écoutant, j'avais l'impression d'être en quelques sortes privilégiée !
J'aimerais beaucoup le rencontrer, ce grand homme, qui porte les mêmes lunettes que mon grand père disparu ! Ca me fait sourire ce petit détail !
Personnellement, je pense que la religion, celle qu'on nous dispense dans les églises (où dans tout autre domaine religieux, pour résumer de quelque religion que se soit) est un véritable poison.
S'il y a un Dieu, un être suprême, doué de clairvoyance, de gentillesse...et de tout ce que l'on peut lui attribué, il n'est certainement pas caché au fond d'un batiment froid ( église, monastère, mosquées... ), ni dans les pages d'un vieux livres. S'il existe vraiment, il est partout, en nous, en vous, en eux, dans l'air, sous une feuille d'arbre tombée à terre, assis sur le rebord de votre lit quand vous vous endormez en pleurant le soir....
Bref, ce que je voulais dire, c'est que le peu de fois où je suis rentrée dans une église, j'ai entendu des choses pronant l'indifférence, et je dois dire que cela m'a beaucoup déçu. Il n'y a pas de façons meilleures que d'autres pour croire en Dieu, ni pour prier.
Pour en revenir au Dalaï Lama, je ne considère pas le bouddhisme comme une religion, peut-être ai-je tort, mais je pense que c'est d'abord une philosophie de vie. Le Bouddhiste ne vénère pas un sur-homme, mais croit en la spiritualité d'un homme mortel, fait de chair et de sang, qui, tout au long de sa vie, a atteint l'éveil par ses recherches, sa volonté et son altruisme. Et ça, ça me plait !
La religion et tout autre forme de croyance n'est pas faite pour éloigner les hommes les uns les autres, chacun doit être libre de croire en ce qui l'attire, pourtant, de nos jours, la religion est encore souvent source de conflits... et c'est bien dommage...

Om mani padmé hum.
Bonheur à tous...

17 août 2006

68...

corbeau" J't'aurai tôt où tard mon vieux. Ce n'est qu'une question de temps.... "
Mon corps n'a qu'à bien se tenir ! 68 calories de trop aujourd'hui... Je suis déçue et en colère contre moi même.
C'est rien 68 calories, oui mais ça n'empêche qu'elles sont dans mon ventre. J'me dégoute. J'y arrivais pourtant si bien. Le démon étant absent, je me retrouve et voilà que bien lancée, je mange pour 68 calories de trop. J'ai donc un crédit de 68 calories ! Demain je les décompterai de ma ration journalière. Le pire dans tout ça, c'est que j'ai tout compter, et je me suis plantée. C'est une grossière erreur de ma part, pour une fois, mon corps débile n'y est pour rien !
N'empêche que ça me gonfle...

Pour en revenir au démon... c'est depuis qu'il est partis que j'arrive à m'affronter, et en plus, je me sens capable de tenir, et surtout, je pense pouvoir réussir. Ca faisait des mois que je n'avais pas eu une si agréable pensée !
Mais y'a toujours ces pu**** de 68 calories qui viennent de me sapper la soirée...

15 août 2006

Analyse

Faim.93230_283973335_336128053_H165335_L
Ce mot sonne aussi creux que le vide de mon estomac...
Je t'aurai, toi, mon infame corps, à l'usure, mais je t'aurai. Est venue l'heure de t'applatir, et de m'affirmer. C'est dur, c'est terrifiant surtout quand le doute se la ramène... Mais je ne lacherai pas. Je fais un bond trois ans en arrière. Même angoisse, même crainte, même obsession... Seule face à mon problème, seule face à mon corps.
Etrangement, je me sens plus forte. Moins qu'hier pourtant. Mais je me souviens de ce sentiment, enfouis au fond de moi quand tout a commencé en 2002. Cette force qui vous pousse à y croire, qui vous aide à écraser l'ennemi. Cette volonté de ne pas combattre mais de tuer, de ne rien laisser passer, de n'admettre aucune erreur, de se battre, envers et contre tous, et d'atteindre le but, l'ultime escale, le bien être.
J'ai oublié ce que c'était d'être bien, de s'accepter, de s'aimer, même un tout petit peu. Mais ce court instant, savouré il y a quelques années, au commencement où plutpot à la renaissance, laisse un gout doux et léger au fond de ma gorge, pourtant si souvent serrée.
Depuis tout ce temps, jamais je n'ai cessé de combattre, je suis souvent tombée au combat, j'ai perdu nombres de batailles, mais pas la guerre... Aujourd'hui, armes au point, je pars en guerre contre moi même et je compte bien réduire en boullie l'être hideux que je suis devenue, grosse, moche, boursoufflée, coincée dans cette enveloppe diforme.
Je ne tomberai pas, pas cette fois.
Qui vivra, verra...
Quand je me regarde, je la regarde, cette autre qui n'est que moi, je ne vois qu'un visage gonflé, aux traits tirés par le gras, à l'âme défaite.
On ne peut l'aimer cette fille la. Elle est bien trop grosse, trop moche... Pour moi, les gens moches ne peuvent être aimés. Non pas parce qu'ils ne le méritent pas, bien au contraire, car quand on ne s'aime pas soi-même, il n'y a rien de plus important que de se sentir aimé, mais simplement parce que c'est la socièté d'aujourd'hui qui veut ça. Un/e moche a moins de chances de réussir qu'un beau mec où une belle nana. C'est cruel, injuste, terrifiant...mais c'est comme ça que fonctionne notre monde...
Ma vision est certainement faussée par mon manque d'amour. Ce que je ne peux obtenir, autrement dit l'amour, ne peut être obtenu par quelqu'un qui vraisemblablement est mal dans sa peau. Vous me suivez ? Enfin, faudrait déjà qu'on me lise pour me suivre !
Pour en revenir à mon ennemi, comprenez mon corps, je dois dire que c'est stupéfiant ce que c'est agréable de l'affamer, même si c'est difficile. Je veux dire, je prends le dessus, doucement, mais surement. J'en ressens de la fierté, comme après avoir gagné un pari contre quelqu'un qu'on déteste et à qui on avait envie de clouer le bec !
Ces dernières semaines, avant de reprendre mon challenge, je tentais de définir le plaisir que je pouvais me procurer en avalant tel où tel truc. Je n'ai pas réussi à trouver du plaisir dans la dégustation de chacune des choses que j'ai avalé. Un peu comme si mon corps en avait assez, un peu comme si il me disait lui même "arrête, tu ne vois pas que ça ne sert à rien...". Je ne ressentais aucun plaisir dans ce que je mangeais, pas le moindre, même avec des choses dont j'avais envie depuis longtemps. C'est étrange, déroutant, mais ça me plait....

14 août 2006

Mise à mort ...

4118222_lgJe n'ai jamais aimé mon corps, je l'ai toujours méprisé. Il ne m'a jamais appartenu. Il me cause tant de torts. Ce n'est qu'une enveloppe enveloppée. Cette enveloppe ne m'a jamais plu. Elle ne me correspond pas, j'y suis simplement enfermée, prisonière malgré moi.
Elle n'est pas faite pour moi, depuis le premier jour, j'ai appris à la détester.
Parfois, je l'observe, la dévisage, apprends chacune de ses facettes. Ce visage, ce corps, tout est si imparfait. Si seulement je pouvais m'en débarasser...
Je ne peux le faire, ce corps imforme me colle à la peau. Il paraitrait même qu'il m'appartienne et que je doive m'en accomoder toute ma vie.
Quelle idée ?! C'est hors de question. Je ne pourrai jamais.
Je vais le mater moi, ce machin là. Je vais lui montrer qui c'est qui commande. Si je dois le supporter toute ma vie, je vais lui en faire baver.
Il a fait de mon enfance un mauvais rêve, de mon adolescence un cauchemard et de ma jeunesse un enfer... Je vais le faire saigner, le torturer, pour mieux le saigner. On va voir qui est le plus fort...
Nous sommes deux dans une même enveloppe. Il y a lui, ce corps diforme, imparfait, laid, gras... et il y a moi, Lily, son pire ennemi.
J'ai tellement de haine à exprimer envers lui, tellement de rancoeur. De par sa faute, je suis passée à côté des plus belles années de ma vie. Il va le regretter.
Il a fait de moi une inadaptée. J'évite les contacts, de peur de voir dans le regard de l'être humain, le reflet de cette enveloppe si écoeurante et le dégout qu'elle peut inspirer.
Mais à présent, je reprends les reines et tout va changer... 
C'est un peu comme si on me donnait le pouvoir de le tuer... Nous sommes deux, lui et moi. Je vais le tuer. Je me sentirai mieux ensuite...

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14 août 2006

Aveux ?

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Parce qu'un jour où l'autre il faut se lancer, parce qu'un jour où l'autre il faut poser des mots sur ce qui fait mal, je crée cet espace, ce dévidoir de l'âme.
Je peine à trouver les mots utiles, les mots vrais.
Je souffre, même si ce mot me dérange, de troubles du comportement alimentaire.
Restrictions et gavages sont mon lot quotidien. La où d'autres prennent du plaisir, je ressens de la frustration, du dégout, de la haine et que sais-je encore.

" Je ne suis pas malade. L'anoréxie et la boulimie n'arrivent qu'aux autres. Moi, je n'en suis pas atteinte, je maitrise tout ça, s'y ça se trouve, ce n'est qu'un caprice. Mon poids, ma taille, mon ventre et la nourriture m'obsèdent, et alors ? Cela fait-il de moi quelqu'un de malade ? Tout le monde ressent ça, non ?
Moi, j'aurais le dessus sur ce corps qui me pourris la vie. C'est pas être malde, c'est avoir de la volonté... "

C'est ce que je pensais il y a encore quelques semaines. Jusqu'à ce que je comprenne que ce n'était pas qu'un caprice...

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